Là où tout a commencé

C'était comme si il sortait d'un songe. Il reconnut soudain Viall. Cette voie criarde et désagréable (non je rigole !) qu'il entendait le faisait revenir à la réalité de façon assez désagréable, mais ça valait mieux que de tuer quelqu'un.
C'était donc un mal luné que Fueros sortit de son "état second". Dommage pour le zombi qui s'était approché, croyant s'amuser encore plus. Il se releva vivement en repoussant Viall. Il s'excuserait plus tard. Après avoir repoussé sans grandes difficultés Viall, il embrocha le zombi trop curieux. Celui remuait encore un peu alors, de rage, il le décapita. Au moins, les autres étaient prévenu.

*Bon, fini de rire, du moins pour ces zombis.*

Fueros se rapprocha du plus proche zombi. Il n'était pas encore tout à fait calmé, alors il concentra sa rage sur son épée. Un bras s'envola dans un gerbe de sang. Il avait voulu se protéger la tête.Cette dernière s'envola un instant après.

Désoler de t'avoir embêter, Viall, c'est à cause des zombis. Pas blessée ?

Il n'eut pas le temps de rajouter quelque chose. Un zombi armé d'un vieux couteau rouillé fonçait sur lui. Il lui saisit le bras et d'un geste sec, retourna l'arme contre son détenteur. Le monstre s'écroula de suite.

Bon alors tu m'aide ou je dois me débrouiller ?

Malgrès sa blessure, il arrivait à tuer quelques zombis mais ce ne serait pas suffisant, au vu du nombre de zombis croissant.

Viall était : un, soulagée, deux, en pétard. Pas blessée ? PAS BLESSEE ?

Espèce de crétin dégénéré t'as faili me couper en deux, mon épaule est dans un état lamentable, j'ai super mal, et en plus tu continuais de m'attaquer comme un malade ! Sinon, à par mon amour-propre, rien n'est blessé chez moi. Et NON je peux pas t'aider, vu mon bars et je te rapelle que je viens de me battre avec toi, j'ai pas VRAIMENT envie de bouger pour le moment !!!!

Elle reprit son souffle. Dediou, ça fait du bien de s'énerver un bon coups.

...Bon, et maintenant ? Elle n'allait quand même pas le laisser se débrouiller tout seul, même si elle en avait très, mais alors très envie. Elle se leva en grognant. Un zombi en profita pour s'approcher de près. Very bad idea. Viall fit s'envoler sa tête d'un coups de pied. Pas qu'elle soit si forte, elle devait être mal attachée. Beurk...

Vivi concentra son énergie dans ses jambes, vu que son épaule la faisait souffrir et pis que bon, hein, elle était fatiguée. Ses dagues étaient revenue dans leurs fourreaux, rangées bien sagement. Au bout d'un moment, Viall se retrouva près de Fueros. Elle lui envoya un regard du style " Toi...Je te jure que tu vas le regretter".

[Désolée pas trop d'imagination pis je suis en cours de techno alors j'ai pas trop trop de temps... Ma freebox ne marche plus ! Mais ce week-end je vais chez mon père, je pourrais venir. ]

[Un peu trop de gras à mon goût ]

Et d'un zombi manchot, un. Malheureusement, Viall avait beau décapiter, amputer et destroyer, les zombies revenaient toujours en surnombre. Faut dire que tous les habitants étaient morts, alors si ils étaient tous devenus des zombies... Non, ne pas penser à ça. Yerk, pis c'est qu'y puaient ces machins là !

Viall s'autorisa une petite pause. Son "pansement" était couvert de sang, et son épaule lui faisait un mal de chien. Il fallait qu'ils se sortent de là.

Faut qu'on atteigne la mairie, j'ai cru voir des fenêtres à barreaux et des portes blindées là bas !!

Pas le temps de se demander pourquoi la mairie était si bien protégée. Viall sauta, atterit sur les épaules d'un zombie, lui brisa la nuque et retomba plus loin au millieu des autres. Là, elle plia ses genoux pour décrire un cercle avec sa jambe et faire tomber tous ceux proches d'elle.

Bon, mla voie est à peu près libre. Viens, boitille un peu par là histoire qu'on se fasse pas bouffer, on soignera ta jambe après !

[Mess un peu pourri, je viens de récuperer la livebox après des heures de combat, suis crevée.]

Viall pesta, jura, grommela, bref, rala un bon coups et pas pour rien : La porte était bien fermée, et les zombies allaient pas tarder à venir déjeûner.

Bien décidée à entrer, Viall sortit son attirail de voleuse de sa main encore valide. Elle introduit un objet spécial dans la serrure renforcée. Imaginez une flûte de la taille et de la forme d'une clef, sans bec. Ca y est ? Ben z'êtes pas loin alors. Bref, une fois ce truc dans la serrure, elle le tourna d'un coups sec vers la droite, puis d'un quart de tours vers la gauche. Une mélodie style "chargement en cours" se fit entendre. Après quelques secondes, il y eut un petit clic.

Viall se retourna pour sourire à Fueros lorsque qu'un immense balancier d'acier en forme de corbeau lui fonça dessus.

Yoaaaaaaaaaaaaaaaark !!

Pas très classe, mais bon, dans l'urgence... Elle réussit à se baisser avant de se faire décapiter par le bec tranchant de l'oiseau de métal. Elle recula, attrapa le poignard caché dans sa botte et le lança sur le fil pour le trancer. Avec un bruit de tôle, le corbeau s'affaissa à ses pieds. Vivi posa une main sur son coeur.

Le temps de me remettre de mes émotions et je t'ouvre cette fioutou porte.

Là, zeeeeeeen. On récupère le bidule musical, et on ouvre la porte. La jeune humaine prit son ami par les épaules pour le trainer à l'intérieur et claqua la porte au nez ( enfin, pour ceux qui en avaient encore un ) et à la barbe ( là, aucune chance ) de leurs poursuivants.

Ouf, enfin un peu de repos. Vivi se laissa tomber par terre et incendia Fueros du regard. Si un regard pouvait tuer, Fufu serait devenu un petit tas de poussière vite balayé par le vent. C'est qu'elle avait mal, la petiote. Ben en même temps, se faire découper à moitié, c'est jamais agréable.

Elle posa une main sur sa blessure. Il l'avait pas manqué, le coco. Un peu plus et pfuit, plus de Viallou. Finito. Et puis alors ? De toute manière, elle n'avait aucun regret, aucun souhait, donc...Ca n'aurait pas été si grave, en fait. Elle chassa ces idées morbides.

Avant qu'on rencontre nos amis transformés en morts-vivants et que tu essaie de me découper en morceaux très fins, j'ai peut-être trouvé pourquoi ton coloc a choisi de détruire ma vie en brulant notre village.

Oui, bon, elle était de mauvais poil, mais c'était justifié. Elle se rapprocha un peu de son compagnon de route et jeta un coups d'oeil à la blessure qu'elle lui avait infligé. Elle avait failli toucher l'artère. Un peu plus et pfuit...Oui bon, bref, il serait mort lui aussi. En un sens, ils étaient quitte. Elle ne mentionna donc plus sa propre blessure.

[ Ca, c'est un message XD. Je pourrais surement pas venir demain alors au moins, t'as de quoi t'occuper !]

Fueros, à cause de sa blessure, était légèrement en retard sur Viall. Lorsqu'ils approchèrent de l'ancienne mairie, qui n'en avait pas l'air à la vue des barreaux d'acier et du jardin à l'air austère et entouré de grillages de fers eux même surmontés d'une sorte de barbelé, Fueros courait presque pour rattraper Viall. Tout cela expliquait le nombre réduit de plaintes qui avait étaient portées jusqu'à la mairie. Une sorte de "filtre" qui empêchait les moins courageux à entrer. Mais cela n'empêchait des gamins un peu aventuriers comme l'était Fueros de se balader aux abords et dans la mairie.
Alors qu'il repensait à sa prime jeunesse et qu'il s'efforçait de suivre Viall, ceux ci atteignirent les jardins. Il était facile d'y entrer désormais. Les habitants transformés en zombis avait dût profiter de leur condition pour se défouler sur cette "mairie" car l'ex portail d'acier au pointe était tout défoncer. Un bien bel exutoire pour des êtres déchainés.

*à propos, où sont ils ces drôles ?*

Il se retourna vers les individus en questions. Ils avaient légèrement ralentis leur progression. Surement que le bâtiment ne leur inspirait guère confiance. Une sorte de peur "ancestrale".

*tant mieux pour nous !*

Mais alors qu'il avançait à reculons pour ne pas trop se faire distancer, il trébucha sur une sorte de marche. En d'autre circonstances, la situation aurait pût paraitre comique mais ici, elle aurait pût mal tourner. Et même très mal ! En effet, le moment fût choisi par un de ces zombis pour décocher une flèche de son arc (et oui, c'est qu'ils sont diablement bien armés ceux là ! ). Flèche qui atterrit à deux centimètre de la tête de Fueros. Il arracha celle ci avec violence. Il se promit de régler son compte au zombis-tireur.
Il entra donc peu après Viall. Il vit un étrange objet à terre.

*Surement un piège.*

Il ne se posa pas plus de questions et rejoignit Viall. Sa chute récente n'avait pas améliorée sa blessure, mais il ne s'en plaignit pas, lui.
Lorsque Viall lui déclara qu'elle pensait savoir pourquoi le démon avait choisi de bruler le village, toute son attention se reporta sur elle.

Vas-y, je t'écoute.

Néanmoins, il sorti son épée et se plaça près de la porte.

[ Beuuuuué, il est passé où mon balancier en forme de corbeau ? *aime pas qu'il zappe les détails* Pense à reprendre un peu mes évenements aussi...Bon, ça va pour cette fois XD^^ ]

Viall le regarda, prit une une grande inspiration... et plaqua une main contre sa bouche, l'autre étant partie sur celle de Fueros. Cette odeur d'amande... Du cyanure ? DANS LA MAIRIE ? La vache, c'était pas parano, qu'il était, le maire, mais malade ! Viall relacha doucement ses poumons pour expirer. Super, elle avait respiré un bon coup, et avait dû bein s'empoisonner. Youpi. Mais vu que l'odeur n'était pas forte, il ne devait pas y avoir beaucoups de cyanure, sinon elle serait déjà morte.

Sa main toujours plaquée sur la figure de Fueros, elle fit mima avec sa main libre : Respirer=mort. Bon, si il captait pas... Elle lui chipa son épée et s'appuya dessus pour atteindre la porte la plus proche. Bon, elle était pas blessée aux jambes, mais s'appuyer lui faisait économiser de l'air.

Une fois dans la pièce voisine, elle s'autorisa une brève inspiration. Pas d'odeur. Mais Fueros ne pourrait pas venir jusque là, sa jambe était en piteux état. Si tu ne viens pas à Lagardère...

Vivi respira à fond, traversa la pièce piégée en courant, attrapa son compagnon, le mit à moitié sur son épaule (malheureusement, la mauvaise ), étouffa un cri plaintif...Et marcha sur l'objet que Fueros avait aperçu*.

Il y eu un petit CLAC, puis STROUMPHINOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU [<=== Bruit d'une scie circulaire horizontale qui descend assez rapidement du plafond. Aucun rapport avec les ptits bleus. ]

La panique. La jeune femme découvrit la vraie signification de "la peur donne des ailes". Elle courut tête baissée, sans autre but que la porte, trop lointaine. Alors que la scie allait dégarnir le front de Fueros ( ce serait troooop dommage ), Viall réussit à le balancer dans la pièce, et tant pis pour la casse. Elle même sauta à plat ventre sur le sol pour éviter de se faire découper en rondelles. Fines. TRES fines.
Là, elle ferma la porte, remis un peu son épaule en place, et se planta devant Fueros.

Avant qu'une autre catastrophe ne nous tombe sur la tête, j'me dépèche de t'expliquer. Lorsqu'on est arrivés, ma blessure [nda ===> C'est la première fois qu'elle la mentionne devant quelqu'un, elle en parle jamais ] a arrêté de me faire mal, alors que depuis que je suis "réveillée", elle n'a pas cessé de me faire souffrir. Me suis dit qu'il y avait du louche là dessous, et pour vérifier ce que je pensais, j'ai testé à plusieurs endroits pour voir si la douleur revenait, mais non. Et ma jolie sphère ( elle la sort ) est, comme tu le vois, éteinte. Conclusion : Quelque chose ici annule la magie, et c'est peut-être ce quelque chose que ton salaupiaud de pote veut.

[*Voilà, MOI j'oublie pas tes détails lol !]

Du cyanure dans la mairie. Fueros, étant trop occupé à regarder à la fenêtre, n'avait pas ressenti cette odeur de cyanure qui planait dans l'air. Autant dire que sans Viall, ils seraient morts tout deux.
Il fut donc surpris quand Viall l'entraina à travers la pièce. Mais il comprit vite la raison du retour de Viall. Le cyanure était un poison mortel même à petites doses. Heureusement que le maire n'avait pas mit tous son budget dans l'achat du poison. Néanmoins, il valait mieux ne pas rester là.
Mais Viall, s'en faire exprès sans doute (quoique...), marcha sur l'oiseau métallique qu'elle avait surement habilement et avec une extrême dextérité mise à terre. Ceci déclencha un mécanisme et une scie circulaire tomba du ciel et passa à quelques centimètres du front de Fueros.

*Je l'ai échappé belle*

Mais ils arrivèrent dans une autre pièce, visiblement délaissée de tout cyanures. Là, Viall lui dit sa théorie. Il regarda dans la pièce au cyanure, personne.

Oui, c'est possible. En tout cas, comme il se manifeste par la magie, mon démon ce salopiaud nous laissera tranquille tant que nous serons ici.

Il n'eut pas le plaisir d'épiloguer car un craquement se fit sentir. Et quelques fractions de secondes plus tard, la porte de l'entrée de la mairie tomba dans un fracas. Fueros se releva immédiatement. Il se plaça dans l'encadrement de la porte de la deuxième pièce et sorti un poignard d'une de ses poche. Le premier démon qui se présenta dans la pièce reçu un poignard dans la tête et s'effondra en arrière, dans une gerbe de sang. Fueros profita du moment que laissait l'hésitation des zombis suite au décès prématuré d'un des leurs pour entrainer Viall plus à l'arrière. Il connaissait une sorte de passage secret à l'arrière de la mairie. Le maire, dans sa paranoïa avait fait creuser un souterrain en cas d'incendie ou d'assaut de la mairie comme moyen de repli.

*Cela nous profitera, comme quoi, le coté peureux du maire n'est pas une si mauvaise chose.*

Fueros s'arrêta devant une cloison. Il fit basculer une planche de cette cloison. La fausse cloison était déverrouillée. Il fit entrer Viall en premier et la suivit. Il entendit les zombis qui avaient vaincus leur peur et qui devaient faire face à l'incompréhension quant au fait que Viall et Fueros n'étaient plus là. Le temps qu'il comprennent que nous ne sommes plus là, nous serons loin. Le souterrains débouchait à la périphérie du village. Fueros le savait pour avoir souvent emprunter le souterrain de sa jeunesse. L'endroit était calme, entouré de murs et de nombreuses maisons le cachait. Un endroit rêvé pour des fugitifs. Et pour cause, il y avait une sorte de poste de d'observation en hauteur qui permettait de voir si quelqu'un approchait sans pour autant être vu. Il y avait également une cabane de taille moyenne, avec peut être de quoi dormir. Le paradis quoi. Sauf qu'ils ne pourraient pas faire de feux, au risque d'être repéré par les zombis, qui apparemment peuplait la ville. Enfin, dans cet endroit, ils ne risquaient rien dans l'immédiat. Maintenant, ils pouvaient parler plus sérieusement et dans de meilleurs conditions du démon.

Après le grand CRAC, Viall ne comprit plus rien. Elle avait perdu pas mal de sang, avait beaucoup bougé et failli mourir, elle était donc un peu...dans les vappes. Elle reprit ses esprit en voyant l'endroit où elle se tenait à présent. ENFIN un endroit CALME où se reposer. Viall défonça ( avec les forces qui lui restaient ) la porte de la cabane en utilisant son pied. Puis remarqua que la porte n'était même pas fermée. Elle venait d'illustrer parfaitement l'expression "Enfonçer une porte ouverte".

Vivi lança un regard d'avertissement à Fueros.

Si tu dis un seul mot...

Mais c'était une menace en l'air, après tout, ils étaient tous les deux en piteux état. Elle observa les alentours : personne. Bien, ils allaient pouvoir se reposer, même un tout petit peu. Avec un peu de chance, Fueros aurait gardé la pommade qu'elle avait chipé, et ils pourraient se soigner. A propos, Viall n'avait aucuns regret d'avoir blessé son ami.C'est lui qu'avait commencé, d'abord, et puis, il n'avait qu'à pas la blesser, na. Quoi, elle l'avait fait en première ? Bah, kifkifbourricot.

La jeune fille entra et vit qu'il y avait un seul lit. Youpi.

Pierre feuille ciseau ?

[ Mess plutôt court, désolée, je fatigue... Je ferai mieux la prochaine fois.]

[pas grave, c'est une taille standard et je sais pertinemment que tu sait mieux faire ^^]

Fueros se prit la tête dans les mains. Il avait lui même rénové la cabane du mieux qu'il avait put et avait porté un soins particulier à la porte pour qu'elle ne grince pas et ne soit pas dure à ouvrir. Et voilà que Viall la défonçait sans ménagements, d'autant plus qu'elle était ouverte. Il mit cela sur le compte de la fatigue. Elle n'était sans doute pas bête à ce point. Tout du moins, quand elle était en bonne forme. Fueros aussi était fatigué, mais il répondit à Viall :

J'ai jamais eu de chance au jeux de hasard. Prends le lit, je monterai la garde.

Cela l'arrangeai un peu en même temps, il pourrait laisser libre court à ses pensées en pleine air. Et puis, il lui restait une couverture dans sa sacoche bourrée d'objets. Il en profiterai pour faire du tri, tien. Il fit alors le tour du terrain et grimpa avec agilité (le plus agilement possible que l'on peut avec une jambe blessée) sur l'arbre où, parmi les branches denses, il pourrait observait une bonne partie du village avec sa longue vue (un vrai bazar sa sacoche) sans pour autant recevoir des flèches en provenance d'un quelconque archer zombi. Après s'être assuré que l'arbre était encore en bonne état, il revint vers la cabane. Toutes ces années ne l'avaient guère endommagé. Bien sur, il y avait quelques toiles d'araignées et une certaine odeur de moisi régnait dans l'endroit, mais le matelas du lit, rangé dans un vaste coffre, n'avait pas souffert de quelconques mites et autres bestioles. Fueros le sorti et le jeta sur le sommier, soulevant au passage une bouffée de poussière.

Voilà, votre lit est avancé !

Il se tourna vers sa sacoche et en sorti la pommade. Il la tendit à Viall. Il n'y en avait presque plus, mais Fueros ferait sans, il y avait de l'alcool fort dans le même coffre qui abritait le matelas. Il pris la bouteille et sorti. Il faisait presque nuit. Il se tourna vers Viall.

Bon, il parait que la nuit est un moment privilégié pour les zombis qui se rencontrent et se regroupent plus que le jour. Mais je pense qu'ici on ne risque rien. Dort bien, mais tâche quand même de garder un œil ouvert.

Sur ces mots, il se dirigea de nouveau vers l'arbre. Il ne voulait pas parler plus. Juste s'assoir et ne rien faire, juste ouvrir l'œil. Ils auraient tout le temps de développer leurs idées sur les causes des agissements de son démon plus tard, demain sans doutes. Fueros s'assit donc sur l'arbre et attendit, tâchant de ne pas s'endormir.

Viall regarda Fueros tout préparer et ne put s'empecher de penser qu'il ferait une excellente femme de ménage. Façon de parler. Bon, au moins, il lui laissait le lit. Incroyable, ce Fueros, un mélange de grosse brute sentimentale et de gentlemen. Bah, ce n'était pas elle qui s'en plaindrait.
Il déposa le matelas sur le lit avec tant de douceur que de la poussière s'envola avant de retomber en petit tas.

Voilà, votre lit est avancé !

Elle le mima comiquement en silence, dans son dos, et repris un visage normal quand il se retourna.

Qu'elle attention...délicate.

Vivi jeta un regard désolé à la porte, puis au lit. Finalement, elle ne savait pas lequel était le plus confortable. Bah. Ah, en parlant de la porte... Viall la ramassa du bout du pied et la mit à sa place. Parfait, elle avait retrouvé sa fonction première. En se retournant, la jeune fille remarque que Fueros lui tendait la pommade. Elle la prit avec un petit signe de tête reconnaissant, et le vit s'éloigner, sa bouteille d'alcool à la main.

Bon, il parait que la nuit est un moment privilégié pour les zombis qui se rencontrent et se regroupent plus que le jour. Mais je pense qu'ici on ne risque rien. Dort bien, mais tâche quand même de garder un œil ouvert.

Est-ce qu'elle rêvait, ou est-ce qu'il venait de lui souhaiter une bonne nuit ? Mince, ce n'était pas son anniversaire, pourtant...Quoique, il approchait. Bref. Viall désigna la bouteille.

Et toi, picole pas trop. Je viendraite relayer dans trois ou quatre heures.

Evidemment, elle savait bien que l'alcool allait servir à autre chose qu'à soulager sa soif. Mais bon, c'est Viall, quoi. Elle referma la porte au trois quarts, s'assurant juste que son compagnon ne s'éloignait pas trop. Non, il alla juste s'asseoir au pied de l'arbre, silencieux. Elle eut un petit sourire. Même si elle se moquait d'elle et même si elle avait du mal à l'admettre, elle apréciait beaucoup Fueros.

Il n'était pas très éloquent, plutôt brusque et parfois vraiment blessant (dans tous les sens), il restait un véritable ami près à l'aider s'il le fallait. Et puis, il avait des bons moments. Doucement, Vivi referma la porte. Elle alla s'étendre sur le lit, et regarda le plafond un bon moment.

Mais, rien à faire, le sommeil ne venait pas. Malgré sa fatigue, elle était incapable de fermer les yeux. Bah, elle n'avait qu'à nettoyer sa plaie. Elle aurait préféré le faire le lendemain, mais bon...

Viall s'agenouilla et prit la pommade. Délicatement, elle enleva son pansement de fortune. Elle grimaça. Ce n'était pas si moche que ça à voir, mais assez profond. Elle appliqua l'onguent sur sa blessure en se mordant les lèvres, après quoi elle chercha un drap propre pour la protéger et tenir son bras en écharpe. Elle en trouva en fouillant l'un des tiroirs. Une fois son bras protégé ( et après avoir râlé silencieusment :" Comment je vais faire pour me battre, moi, avec mon bras en écharpe !" ), elle ouvrit les autres tiroirs.

En ouvrant le troisième, ses yeux s'agrandirent. Il contenait des pièces anciennes, une superbe collection. Viall fit la moue. Et elle ne pouvait même pas y toucher...Quoique. Fueros lui avait fait confiance pour sa bague. Pitet qu'il lui confierait aussi cette collection...
*Eh, une seconde, qui dit qu'elle est à lui ?*

C'était décidé, elle la prenait.

Après avoir enfoui son butin au fond de sa sacoche ( mieux rangée que celle de l'autre, là, dehors ), elle se rassit sur le matelas. Et là, le lit rongé par les mites se cassa en deux, juste sous le postérieur de Lady Viall. Qui se retrouva 3 mètres plus bas, le parquet ayant décidé lui aussi que hein, c'en était trop. Bref, tout se cassa la figure.

Une fois son cerveau réenclenché, Vivi se posa trois questions :
1- Qu'essquis'passe ?
2- Où que je suis ENCORE tombée ?
3- Pourquoi y a t-il un sous-sol dans une cabane aussi pourrie ?

A cet instant, son cerveau décida qui lui aussi en avait marre, et claqua la porte. En d'autres termes, elle s'endormit sur un matelas pourri au dessus d'un énorme tas de bois explosé, et laissa la poussière lui retomber dessus.

[ Là, je préfère. ]

Fueros était sur le point de somnoler. Sur le point, je dis bien. Il faut dire qu'être perché sur un arbre à guetter des zombis par un froid de canard avec seulement une mince couverture.
Mais il ne s'endormit point car un bruit de craquement en provenance de la cabane. Il se retourna vivement. Quelques petits nuages fins de poussières se manifestèrent à travers les quelques trous du plancher qui constituait la cabane (il n'y en avait pas tant que ça, du moins c'est ce que pensait Fueros).

*Qu'est ce que ça peut bien être ?*

Une terrible envie de voir ce que cela pouvait bien être démangeait Fueros, mais, en même tant, il n'était peut être pas très prudent d'abandonner son poste observation au cas où il se trouverait quelques zombis dans les parages.

*en même temps, il n'y a pas de sources de lumière et pas beaucoup de bruit, à part ledit craquement mais qui n'avait pas fait de bruit particulièrement fort, pour alerter quelconque zombi. Je vais quand même aller voir. On ne sait jamais dans quelle situation Vivi a encore put se fourrer. (oh, pas si mauvaise langue que ça quand même...)*

Il descendit de l'arbre précautionneusement, en faisant attention à ne pas faire craquer de branches, et parcouru le chemin qui le distançait de l'arbre à la cabane à pas feutrés.
Il arriva devant la porte et s'arrêta. Il regarda par la fenêtre.

*Tient, il n'y a plus le lit !*

Cela ne l'étonnait qu'à moitié car il connaissait Viall depuis un certains temps.
Il entra donc en poussant doucement la porte, de façon à ce qu'elle ne grince pas. A l'intérieur, il comprit pourquoi il n'avait pas vu le lit depuis la fenêtre. Les planches qui constituaient le plancher (logique) s'étaient tout simplement cassée et donc le lit que plus rien ne retenait s'était affaissé pour atterrir au sous sol.
Enfin, "sous sol" n'est pas le terme exact. "Cave aménagée" était plus exact. Il s'y entassait en effet de nombreux objet en tout genre, plus ou moins précieux que Fueros gardait ici pour les cacher. Les cacher à qui ? Aux autres gens bien sur, car il y avait là une petite fortune en objet, mais aussi à lui même. Car tout ces objet, ces pierreries, ce armes ouvragées, ces cartes et ces livres anciens étaient uniquement des objets volés. Pas exactement volés d'ailleurs. Plutôt pillés, car ils avaient été acquis, non pas par Fueros, lors de pillages et autres rapines menées par quelconques capitaines ou commandants auxquels Fueros obéissait. Il les avaient simplement sauvés d'une destruction certaine. Il les avait repris car ils allaient être brulés lors d'un incendie qui avait ravagé leur campement. Depuis, il les avait entreposé ici, à l'abri des regards et des convoitises, mais aussi à l'abri de son inconscient, pour ne pas se remémorer les années passée dans l'armée.

Mais alors qu'il commençait à descendre pour mettre un peu d'ordre, il se souvint également des pièces de monnaies qu'il avait également sauvé. Il remonta rapidement et regarda dans le tiroir. Elles n'y étaient plus. Il regarda de nouveau, mais rien. Alors il redescendit, Viall étaient toujours endormie sur le matelas, comme si rien de s'était produit.
Il ne voulut pas la réveiller mais il la soupçonnait fort de lui avoir subtiliser sa collection de pièces. Mais il aperçut alors la sacoche de Viall qui était également tombée là. Tout près il vit une pièce de sa collection. Une magnifique pièce Italienne, frappée du sceau du roi en or pur. Il la pris et l'astiqua soigneusement. Il y tenait particulièrement car il l'avait eu lors de sa mobilisation en Italie. Il regarda alors la sacoche de Viall. Ce qu'il pensait se confirma immédiatement. Elle avait essayer de lui voler ses pièces. Il les prit toutes et les mis dans un autre endroit, quelque part dans cette pièce où s'alignait de nombreux trésors. Ensuite, il retourna auprès de Viall et s'assit à proximité. Tant pis pour les zombis, de toute façon, il était très peu probable qu'ils les retrouvent. Il resterait donc là, jusqu'à ce que la voleuse se réveille.

[mdr il y a pas beaucoup de couleurs ^^]

La première chose que fit Viall en se réveillant fut éternuer. La poussière qui la recouvrait formait une mince pellicule grise qui lui grattait le nez. Après 5 minutes, elle remarque Fueros, assit près d'elle. Sur un tas de bois.

*Ah. Oui.*

Elle était tombée. Elle ne s'était pas fait mal, après tout, elle était sur un matelas. Mais bon, ca avait été impressionnant. Bref. La jeune fille regarda autour d'elle. Bon, apparement, celui qui avait crée cet endroit [ Elle est pas censée savoir que c'est Fueros ] avait amassé pas mal de trucs. Un sacré foutoir, même. Mais bon, respect, certaines choses étaient pas mal.

Après ce mini examen, elle revint à Fueros.

Minute, t'étais pas censé monter la garde ? Attends, ça fait que deux heures ( enfin, environ ) que je me suis endormie, qu'est-ce que tu... Ah.

Vivi venait de remarquer que les pièces ne brillaient plus dans sa sacoche. Vu sa tronche, elles devaient lui appartenir. Surement comme le reste des objets amassés ici. Et si ces pièces n'étaient plus dans la sacoche, il devait les avoir reprises.

Ben quoi, tu vas m'engueuler ?

Très franchement, il avait pas interêt. Cela faisait plus d'un mois [ Là j'invente ] qu'ils se connaissaient, il devait savoir qu'il pouvait lui faire confiance pour tout, sauf pour les raretés. Et puis, s'il était là, c'était qu'il devait avoir entendu le bruit.

*Y s'est inquiété ? Nooooooooon il a juste pensé que j'étais encore dans la mouise. De quoi j'me mèle ?*

Sa conscience : Il avait pas tort, t'étais ENCORE dans la mouise.

*Et alors ? On est amis, mais c'est pas mon chaperon. J'fais ce que je veux, encore, non ? Suis une graaaaaande fifille*

Il a peut-être besoin de toi. Ou alors il est juste venu voir si t'avais encore tout cassé.

*Mais c'est fini oui ? Dégage, toi, c'est pas tes affaires. IL a choisit de voyager avec moi, non ? Donc j'ai rien à me reprocher. Allez, coucouche panier !*

Pendant tout son monologue intérieur, Viall était restée à fixer Fueros, attendant sa réponse.

[ XD toi aussi tu écris avec humour maintenant, mais on dirait vraiment que Fueros est blasé, comme si Viall était tout le temps dans des situations impossibles... Mais c'est un peu le cas XD ]

Fueros poussa un soupir. Non, il n'allait pas l'engueuler pour ça. Du moins, par ce que c'était Viall et qu'il commençait à la connaitre. Blasé ? Non pas vraiment. Viall était une personne changeante et elle l'étonnait toujours? En bien ou en mal d'ailleurs. C'est pour ça qu'il n'allait pas l'engueuler. Ce n'était pas vraiment sa faute, c'était dans sa nature.

Bien sur que non ! T'as passé l'age des sermons.

Il retourna dehors. Il avait quitté son poste deux heures, et n'avait rien dit à Viall. Pas une réprimande, rien. En fait, il voulait plutôt s'assurer qu'elle n'avait rien. Bizarre. Quoique non, il était dans son intérêt personnel de veiller à la bonne santé de sa "coéquipière".
Il retourna à son arbre. Il observa les horizons, il n'y avait toujours rien. Sauf qu'un léger bruit se faisait entendre. Un grincement continu. Des zombis approchaient, il en vit un dans une ruelle adjacente au mur. Il fit un mouvement en arrière mais pas suffisamment rapidement pour que le zombis ne le voie pas. Celui-ci cria et se retrouva avec un poignard enfoncé dans la gorge. Néanmoins, l'alerte était donnée.

*Faut prévenir Viall et se carapater d'ici vite fait !*

Il descendit de l'arbre avec précaution pour sa jambe et accouru pour prévenir Viall que les zombis arrivaient.

[désoler pour ce message assez court, mais j'ai pas trop de temps là ^^]

Viall était déjà prévenue. En fait, une fois Fueros sortit, elle s'était levée puis avait fouillé la "cave". Ben quoi, y'avait des trucs pas mal dans le tas ! Mais rien de bien interessant. Elle était donc remontée dans la cabane ( z'avez d'jà essayé de grimper sur du bois avec un bras blessé ? ) et était devant la porte lorsqu'elle entendi un cri qui n'avait plus rien d'humain. Elle ouvrit la porte.

Et se fit percuter par Fueros qui venait la prévenir. Ils tombèrent, et Viall pesta ( " Y pourrait faire un régime, ou perdre des muscles ! " ). Voyant qu'il allait parler, la jeune fille le fit taire d'un geste de la main.

Je serais ravie de discuter avec toi, mais là, on est dans une position plutôt désagréable : t'es entrain de m'écrabouiller. Alors vire de là, histoire qu'on puisse se carapater avant que d'autres morts-vivants se pointent.

En même temps, elle avait envie de rire. Faut dire que la situation était comique : une cabane à moitié défoncée, un village plein de zombies, un zombie mort en arrière plan, et le duo dans une drôle de position au millieu. Très romantique, certe, mais très génant.

Sans attendre de réponse, Vivi le repoussa sèchement. Enfin, essaya, et mit quand même un peu de temps : elle avait beau elle aussi être musclée, y pesait lourd, l'autre coco.

Une fois dégagée, elle se remit sur pieds. Bon. Ca, reglé. Euuuh et maintenant ? Elle aperçu alors une ferme pas loin. Bien, s'i les fermiers avaient élevé des wynwernes et que ceux-ci étaient, par miracle, vivants, ils pourraient se tirer en volant.

Hey, une seconde. Et l'objet maléfique, alors ? Celui qui annulait les trucs magiques ? Elle ne pouvait pas le laisser ici, surtout si c'était à cause de ça que tout les morts du villages étaient devenus morts-vivants.

*Où est-ce qu'il pourrait bien être ?**

[ Désolééééée j'ai pas pu m'en empecheeeeer ils sont trop drôles ! J'avais envie de les mettre comme ça pour voir comment Fufu allait réagir... Dzolééééééééée !! ]

Quel sens de la répartie. Viall savait décidément bien résumer les choses. Même si Fueros savait tout ce qu'elle venait de si bien résumer, sans vouloir paraitre rabat joie. Il fut un peu gêné de percuter Viall de plein fouet. Surtout que vu l'état de son bras, elle aurait put se faire encore plus mal. Mais, cela n'avait pas l'air de la gêner outre mesure.
Il allait suivre Viall lorsque celle-ci s'arrêta. Fueros compris que c'était pour l'objet maléfique.

On aura le temps de le prendre plus tard. L'essentiel pour le moment c'est de rester en vie. Je ne te promet que de la sueur et du labeur, mais la victoire est au bout ! (à la Churchil)

Sur ces mots, il se précipita dans le sens opposé, pour récupérer l'arc du zombi qu'il avait tué. Assez pratique, somme toute. C'était un arc court, a cadence assez rapide, et il y avait une réserve d'une dizaines de flèches à première vue. Parfait pour tenir des zombis à distance.

Bon, on a qu'à ce replier vers cette ferme, on avisera là bas.

Pas le temps de discuter, déjà, trois zombis arrivaient, armés de fourches. Sans doutes d'anciens paysans qui s'étaient trouvés au mauvais en droit, au mauvais moment. Maintenant, ils étaient transformés en bête hideuse, que le don d'intelligence à épargné, tout juste bons à brandir une arme quelconque. Si tous étaient comme ça, il aurait été bien facile de s'en dépatouiller (joli mot, non ?), mais certains d'entre eux avait une intelligence supérieur à la moyenne zombi (proche du zéro) et arrivaient donc à donner des ordres pour la plupart clairs et concis.

*Ceux là guident les autres. Si j'arrive à les distingués et à les éliminés, on sera tranquille pour fouiller le village et trouver l'objet maléfique.*

En attendant, il fallait se sauver de là. Fueros encocha une flèche et tira. Le zombi du milieux s'écroula, une flèche en plein milieux du front. Fueros avait toujours était un excellent tireur, même si l'arc n'était pas son arme de prédilection. Il courra vers la ferme. Il se retournait de temps à autre, pour voir si les zombis ne les suivait pas de trop près.

*Pour le moment, ça va.*

Les zombis, surement moins courageux après le décès prématuré d'un des "leurs", se méfiaient un peu. Il encocha néanmoins une seconde flèche au cas où ils feraient de mauvaises rencontres à la ferme abandonnée.

[ça va ? Fueros a pas trop écrasé Viall ? Tu vas pas faire un procès quand même ! lol]

[ Comment ? Moi ? Noooooooooon XD ]

Viall fit la moue mais suivit son compagnon. Elle l'observa tuer les zombies à l'aide de flèches...Elle était plutôt douée à ça, mais surtout avec les arbalètes. Avant de découvrir Hana et Yume, elle en avait eu une, en kit, qu'elle montait avec une rapidité impressionnante. Mais quelqu'un l'avait brisé, et elle avait trouvé ses deux dagues.

Elle sortit Yume de son bras libre. Ces dagues...Elles étaient assez spéciales. Ce n'était pas Viall qui décidait de les sortir, maise elle qui commandaient. Elle qui tranchaient l'air s'il le fallait. Vivi sourit. Ces zombies n'étaient pas tombés sur la bonne personne...

Elle se mit à courir vers la ferme, et, arrivée devant la porte, elle vérifia si elle était fermée ( histoire de pas recommencer comme avec l'autre ). Bien, elle l'était. La jeune femme se fit un plaisir de défoncer la porte, qui resta quand même accrochée à ses gonds.

Viall se retourna et fit signe à Fueros. Mais elle avait oublié de vérifer l'intérieur de la ferme...Un zombie lui sauta à la gorge, et ils tombèrent et roulèrent un peu plus bas. Tout en pestant, Vivi essayait de récupérer Yume qui lui avait échappé des mains. Le zombie hurlait, grognait, rugissait, bavait, et en plus pesait lourd, malgré le fait qu'il n'évait presque plus de chair.

La jeune fille le repoussa des pieds et se releva en protégeant son bras blessé. Elle jeta un petit coup d'oeil à sa chère dague. Elle était trop loin... et Hana ne "voulait" pas être sortie" Bref, elle était dans la mouise, oui, encore.

Le monstra l'attaqua, toutes griffes dehors. Viall lui balança son poing dans la figure, et le regarda se manger le sol. Elle lui posa sa botte sur la gorge ( enfin, sur les cervicales ) et appuya de toute sa force. Il y eu un craquement sec, et il ne bougea plus.

Dégoutée, Vivi ramassa Yume, la foudroya du regard puis entra dans la ferme, morose.

[ Voilà, Vivi est de mauvaise humeur... XD bonne chance ]

Fueros entendit des bruits quelques peu inhumains en provenance de l'intérieur de la ferme après que Viall eut défoncer, mais moins bien que la première fois, la porte. Il se précipita ver l'intérieur, mais un javelot en fer se planta juste devant lui. Il stoppa net et se retourna. Un zombi avec deux javelots, un dans chaque mains, se tenait à une trentaine de mètre de lui. Il tira immédiatement une flèche sur le zombi. Celui-ci eu à peine le temps de lever son javelot. Il regarda aux alentour. Aucun zombis en vue. Ils devaient se terrer quelque part en attendant leur heure.

*Surement un ordre d'un de leur "brillant" chef.*

Il entra dans la ferme à son tour. Là, il constata les dégâts. Un zombi à terre et une Viall hors d'elle. Fueros n'osa pas demandé pourquoi elle regardait une de ses dague avec un regard noir. Il préféra aller se poster près d'une ouverture. De là, il vit la tête d'un zombi qui dépassait d'un buisson. Apparemment, celui ci ne l'avait pas vu. Fueros observa mieux la tête du démon. Il était coiffé d'une sorte de chapeau en lambeau (lui aussi). Un signe que d'autres zombis n'avaient pas.

*Peut être qu'il commande à d'autre zombis.*

Son idée se confirma lorsque il le vit faire signe à un zombi près de lui de se déplacer discrètement jusqu'à un autre buisson, plus près de la ferme. Fueros n'attendit pas que celui-ci exécute l'ordre pour décocher une flèche qui atterrit dans la gorge du donneur d'ordre. Le zombi, avec son peu d'intelligence, compris qu'il devait se sauver, mais ne savait pas par où. Ce temps de réaction, surement caractéristique du commun des zombis, suffit à Fueros pour allonger le zombi par terre d'une flèche dans le ventre.

On devrait être tranquille pour quelques heures

Il dit cela moitié pour se rassurer, moitié pour rassurer Viall. En fait, il n'en savait rien. En tout cas, il comptait mettre à parti ce temps pour explorer un peu la ferme. Il y avait une autre sortie, assez discrète derrière la grange et qui menait à une forêt à proximité.

*à retenir. Mais on voit bien que cette ferme n'est pas vraiment faite pour deux fuyards.*

Il trouva tout de même un peu de pain et du lait. Il apporta le tout à Viall. Il ferait 50/50 pour la nourriture. Le plus urgent était de trouver un moyen de sortir de là et d'éliminer les "chefs" des zombis. Il exposa sa théorie à Viall.

Je pense que parmi les zombis il y a des zombis plus intelligent que les autres et qui leur servent de chef. Si on arrive à tous les éliminés, les zombis "bêtes" ne pourront pas coordonner leurs attaques et seront donc une menace secondaire. Bien sûr, si on en croise un armée au coins de la rue, il faut le tuer, mais ils ne pourront plus organisé des attaques en groupe.

Bon, dire que les zombis seuls n'étaient pas un danger en voyant celui que Viall avait mit à terre et qui baignait dans un bain de sang avec son corps massif cloué au sol. Enfin, c'était une stratégie et ça valait mieux que de foncer dans le tas. Quoique méthode que Viall aimait particulièrement en certaines occasions.

[désoler j'avais pas trop d'inspirations là... J'ai pas beaucoup fait avancer l'histoire ^^]

[ Pas grave^^ Comment ça je fonce souvent dans le tas ? lol ]

Viall hocha la tête. S'ils éliminaient les boss, les soldats seraient kaput. Compris. Distraitement, elle coupa le pain en deux et en tendit un morceau à Fueros. Une fois le pain engloutit, elle bu la moitié de la bouteille de lait puis la fourra dans ses mains.Elle entrouvrit la porte tout en se lechant les lèvres ( bah oui le lait ça laisse des traces... ).

Bon, apparement, il y a un groupe à droite, et un autre à gauche. Et...oui, dans les bois, un petit groupe...habillé ? Enfin, on dirait qu'ils ont pris n'importe quoi pour se signaler. Bref, les deux groupes se font des signaux, ils doivent vouloir (re)défonçer la porte.

Elle se retourna et lui fit face.

Voilà ce que je propose : je retiens les groupes pendant que tu fonce tuer les boss. Mais il faut attendre le moment où les groupes se fonderont en un seul : juste avant, tu te faufile entre les deux, et je les occuperai. Ca marche ?

Elle n'avait pas peur pour elle même. Non, les sous-fifres étaient nombreux, dangereux, mais elle n'avait pas peur d'eux. Parcontre, elle esperait que Fueros pourrait courir assez vite, et qu'il se débrouillerai avec les plus importants. Pour ça, elle avait peur. Très peur.

Elle le regarda, angoissée. Bah, allez, c'était un mec, non ? L'allait s'en sortir. Fueros=Grand garçon.

T'as interêt à réussir, sinon, je pense pas pouvoir y arriver.

*T'inquiète pas, y peux l'faire. M***** c'est dingue ce que j'ai pu changer, depuis quand je M'INQUIETE pour quelqu'un ? Y'a vraiment un truc qui tourne pas rond chez moi*

[ Ma famille te souhaite une bonne année 2008 ! Désolée pour ce message court, je vais manger le dessert. ]

[Merci beaucoup. souhaite leur une bonne année de ma part (un peu en retard, désoler j'ai pas trop eu le temps)]

Je compte bien y arriver, merci.

Il arma son arc avec une flèche. Intérieurement, lui aussi voulait que Viall ne meurt pas. Déjà, si elle mourrait, il se retrouverait seul face à tout ces zombis et ce ne serait pas du gâteau de les battre. Non, pas du tout.
C'est alors qu'un bruit de pas le sorti de ses pensées. Les deux groupes s'avançaient vers la ferme.

Ils arrivent. Bonne chance !

Il sortit par la fenêtre sur le coté. De là, il ne serait pas vu. Il se faufila entre les buissons. Personnes ne l'avait vu. Il s'approcha plus près du "groupe. Il avait l'arc à la main, tendu, près à décocher une flèche mortelle.

*Il ne faut pas que je reste là trop longtemps, sinon Viall ne pourra pas les contenir.*

Il s'approcha donc encore plus, jusqu'à être quasi à découvert. Pensant que le moment était venu, il s'élança. Il aperçut le groupe des "chefs".Ils étaient assez faciles à reconnaitre, les seuls à avoir un vêtement tels un chapeau. Il en visa un au niveau de la nuque. La flèche la transperça et il s'écroula à terre dans une gerbe de sang.

*un de moins*

Il encocha une nouvelle flèche et s'apprêta à tirer sur un second zombi-chef. Mais celui ci se retourna vivement, voyant son camarade mort, et eu juste le temps de lever dans un geste d'auto protection son bouclier. La flèche se figea dessus. Fueros n'attendit pas de sortir une flèche, l'encocher, viser et tirer. Il jeta l'arc à coté de lui et saisi son épée. Il trancha la tête du zombi avant même que celui-ci ai pu s'apercevoir du changement d'arme de son adversaire.

*Et de deux !*

Mais, bien que très rapide, Fueros n'avait pas put faire tout cela sans que personne ne s'en aperçoive. Il avait maintenant deux zombis armés de lances et un d'une épée. Il évita un coup de lance et se jeta au pied de son agresseur l'épée en avant. Il lui enfonça son épée dans la jambe droite. Le zombi s'écroula et Fueros se releva immédiatement. Mais il restait deux zombis farouchement remontés. Pourvu que Viall se débrouille avec les "siens"

De son côté, Viall ne s'en sortait pas si mal. Dès que Fueros était parti, elle avait redéfonçé la porte, histoire d'attirer toute l'attention sur elle, puis avait foudroyé les monstres du regard.

Décomposés, morts en lambeaux, je vous demande d'acceuillir deux amies à moi...Hana et Yume !

En un geste, elle sortit Hana qu'elle coinca entre ses dents et prit Yume de sa main libre.

Fenez ! [ L'a une dague entre les dents, c'est pas pratique pour parler. Fui. ]

Après, ce fut la mélée. Tout ce que Vivi pouvait voir, c'était des corps, des yeux, des os. Elle tranchait, tournoyait, décapitait. Très vite, elle se retrouva avec une pile de...re-morts à ses pieds. Sans se lasser, les zombies reserraient leur étreinte, encerclaient Viall. D'autres arrivaient, poussaient les autres pour envoyer les plus proches sur la jeune fille.

Mais elle commençait à fatiguer. Pour respirer, elle dû laisser tomber Hana. La sueur avait collé ses cheveux sur son front.

Soudain, le cercle se brisa. L'un des monstres agrippa Viall et la mit au sol. Elle ne pouvait même plus voir le ciel. Au dessus d'elle, tous se déchainaient : griffures, coups, tout était bon pour assomer la jeune femme. Celle ci frappait à l'aveuglette, protégeait son visage des attaques cruelles. Ses côtes craquèrent, et quelqu'un frappa son bras.

Tout en se battant, Viall farfouilla dans son sac et en sortit une boule fumigène semblable à celle qu'elle avait utilisé dans la forêt. Puis elle la lança au sol.

Les monstres se mirent à hurler, et battirent en retraite. La fumée les brulaient, attaquait ce qui restait d'eux.

Toute étonnée, Viall se releva, gémissant. Rien de cassé, heureusement. Parcontre, ses jambes étaient griffées de partout... Vivi paut se rappeller quelque chose. Elle prit une poignée de boules fumigènes : Deux pour faire fuir définitivement les vilains, et trois qu'elle prit avec elle. Elle se dirigea vers là où était Fueros, et lui lança ses armes.

Lançe ça par terre si il en reste.

Il esquiva une lance qui se planta ensuite à terre et tua le zombis à la lance d'un revers d'épée. Il s'éloigna un peu de l'autre et pris les quelques fumigènes que lui tendait Viall. Il aimait bien ces armes, qui étaient très utile pour faire diversion ou pour semé la confusion. Mais ses fumigènes à lui, ils étaient restés à la cabane.
Mais le zombi à l'épée s'approchait dangereusement. Il fit quelques moulinets pour le faire reculer et pris en main un fumigène. Il le lança au milieu des autres zombis qui débarquaient. Il entendit un cri surgir du tas. Il avait sans doute touché un zombi avec le fumigène. Cela marchait assez bien. Même si elles étaient inoffensives, bien que certaines piquaient violemment les yeux, elles semaient une rapide confusion, surtout parmi des zombi dont l'intelligence était très faible.

*Une arme très redoutable*

Il profita de cette confusion qui régnait pour asséner un coup d'épée sur la tête du dernier "zombi-chef" qui s'écroula avec quelques gémissements.
Il lança la seconde juste après, pour accentuer la panique.

Maintenant, il y a plus qu'à fuir vers le village pour commencer les recherches.

Il s'élança vers les bois tout en reprenant l'arc qu'il avait laissé tomber. Il rangea son épée tout en courant et arma son arc. Il tira au hasard dans le nuage de fumigènes, tout en faisant attention à ne pas tirer sur Viall. Un cri se fit entendre et il perçut un bruit sourd, sans doute celui d'un zombi qui s'écroule. Une fois dans les épaisses broussailles ils ne craignaient plus rien Fueros bifurqua vers la gauche en direction du village mais n'allant pas trop vite car le combat avait réveillé une vive douleur dans sa jambe. L'alcool n'avait pas fait effet longtemps. Il se cacha près d'un grand arbre et attendit là. Il pensait que Viall l'avait entendu dire qu'il fallait maintenant fuir vers le village. Peut être avait elle était retardée. Il revint un peu sur ses pas, pour qu'elle puisse le voir plus rapidement. Il était toujours aux aguets, son arc armé.

*Allez ! Montre toi Viall, qu'on puisse se tirer d'ici !*

[ Scregneu****, j'aime pas quand mes messages se font effacer ! Bon, j'ai pas trop d'imagination, là, alors vais faire court.]

Viall courait aussi vite qu'elle pouvait, essanyant de distancer les décomposés qui la suivaient. Elle courut vers Fueros et sauta, atterit à plat ventre sur le sol à côté de lui. Les zombies passèrent sans les voir. Tout en ralant comme quoi elle s'était égratigné le menton, Vivi se releva.

Bon, et maintenant, M. J'ai-toujours-des-bonnes-idées-qui-deviennent-foireuses ?

L'était de très, mais très mauvaise humeur. Elle n'avait qu'une envie : retourner à sa cachette, claquer la porte au nez de Fueros, redevenir méchante et dormir. Non mais oh, ras la casquette de tous ces monstres qui lui couraient après !! Le programme, le voici : Elle trouvait l'objet qui annulait la magie, s'en servait pour enlever le démon de l'intérieur de Fueros en esperant que ça guérisse aussi sa blessure, puis partir en ermitage ( mot Viallien, je crois pas que ça existe ).

C'est tout bête. On sillonne les village en éliminant d'éventuels intrus, on trouve l'objet, on s'éloigne du village et on fait sortir mon démon. Ensuite, je te donne ce que tu veut en or pour m'avoir aider et après, soit on se sépare pour suivre chacun son chemin, soit on reste ensemble à errer sans buts précis dans les contrées.

Il se dirigea alors vers le village. Il n'avait pas trop envi de parler, l'instinct militaire reprenait le dessus. Arriver à une prote secondaire, il se faufila entre les murs. Le démon dans son corps semblait s'agiter légèrement. Il pourrait sans doute se repérer.

*Plus le démon se manifestera, plus j'approcherai du but, à savoir l'objet convoité par ce chère démon.*

Il continua de se faufiler tout contre les murs. C'est alors qu'une patrouille de cinq zombi apparu. Et c'est ce moment que choisi son démon pour s'éveiller tout en arrachant un cri de douleur à Fueros, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention des zombis.