Arrivée de Viall et de Fueros

Viall vit le coups arriver, mais avant qu'elle bouge, l'épée se planta dans le sol. Viall fût soulagée.

*Au moins, il se bat encore...*

Très franchement, elle n'était pas rassurée. C'est qu'il était puissant, le bougre ! Et puis...elle se demandait ce qui avait déclendhé tout ça... Etait-ce son récit ? Si oui... Pourquoi ?

Elle n'avait plus le choix. Si elle fatiguait le démon, peut-être qu'il...

Elle attaqua. Vive, silenscieuse, elle lui porta un coups vertical avec Hana, Yume levée, prête a assener un autre coups.

Fueros vit Viall lever sa dague vers lui. Le démon comprit lui aussi et réagi au quart de tour. Il disparu immédiatement de la surface du corps de Fueros pour en rentrer à l'intérieur. Il était surement assez fatigué par ses apparitions répétées et il ne voulait pas se fatiguer plus en parant le coup de Viall. Il se résorba donc immédiatement dans le corps de Fueros, le laissant tout seul avec une dague qui fonçait sur lui. Il eu le réflex de lever son épée pour parer le coup.

*Espérons que je l'ai fait assez rapidement.*

Il y eu un tintement. Fueros avait parer le coup de justesse. Soulagé, il s'écroula, à bout de force. Il ne s'endormit pas. Il restait juste assi, la tête dans les mains avec une migraine atroce et la peur d'une nouvelle apparition du démon.

Fueros avait une énorme migraine. Mais il était néanmoins soulagé.

ça va mieux. Mais un petit somme ne me fera pas de mal.

Il n'en dit pas plus et se dirigea vers la petite auberge, d'où sortait juste l'odeur de la cuisine. Tout était calme et endormi dans cette paisible petite contrée.

*apparemment, personne n'a remarqué le combat. Tant mieux.*

Il entra dans l'auberge, s'essuya consciencieusement les pied et grimpa les escalier pour aller dans leur chambre. Il se dirigea immédiatement sur un des deux lits de la chambre. Il posa sa sacoche dessus et fouilla dans une des poches intérieur. Il en sorti de étrange feuilles. Il les avala une après l'autre. Il se sentait mieux, l'effet de cette drogue était rapide, sa migraine avait complétement disparue.

*un peu de repos et je serai de nouveau d'aplomb.*

Il se coucha sur le lit minuscule et s'endormit tout de suite. A son réveil, il ne sut pas le nombre d'heures durant lesquels il avait dormi.

Viall vit Fueros se replier sagement vers l'auberge. Sans rien dire, elle ramassa ses dagues, et reprit sa sphère. Le ciel gronda.

*Super, va encore y avoir de la pluie*

Effectivement, il se mit à pleuvoir, mais pas un peu puis beaucoup. Non, tout d'un coups, comme une giboulée. Vivi se retrouva trempée en quelques secondes. Ronchonnant, elle retourna à l'auberge, et monta sans faire de bruit. Bon, la 6e marche craqua un peu, mais c'était pas de sa faute, hein.

Un fois en haut, elle ouvrit doucement la porte de leur chambre, et alla s'asseoir au bord du lit où Fueros dormait.

Ca, pour pioncer, il pioncait. Il ne ronflait pas [ Heureusement pour lui ! ], et son visage était détendu. Viall eut un petit sourire. Incroyable, non, ce qu'une personne peut changer votre vie ? C't'homme kà avait totalement chanboulé la sienne, et le v'là qui dormait comme un bienheureux.

Viall se laissa glisser par terre, croisa ses bras sur le lit, près de la tête de Fueros, et y posa sa tête. A côté d'elle, sur une petite table, elle avait posé sa sphère. Si le démon revenait, elle serait prévenue. Elle regarda son compagnon, pensant à ce qu'elle savait de lui.

Bon, ils venaient du même village, ça, d'accord. Aparement, ils se connaissaient un minimum. Puis, il était parti. Pourquoi ? Aucune idée. Il était revenu, puis reparti. Et, peu après l'anniversaire de Viall, il y avait eut la catastrophe. En y repensant, la jeune fille sentit ses yeux s'embuer. Elle se mordit la lèvre.

Maintenant, elle savait à peu près d'où venait sa blessure, même si elle ne savait toujours pas qui lui avait infligé ça. Surement la faute d'un démon, vu la réaction qu'elle avait eut en rencontrant Scorpio. Et puis, les cheveux qui changent de couleur comme ça, et les blessures qui brûlent toujours, ce n'était pas vraiment normal.

Distraitement, elle joua avec sa bague. Bah, quand l'autre coco se réveillerait, elle lui clourait le pantalon au plancher si il le faut, mais il fallait qu'ils aient une petite discussion...

D'ailleurs, le voilà qui ouvrait les yeux. Sans bouger, elle lui jeta un regard.

Alors, M. le roupilleur, t'as repris des forces ?

ça allait beaucoup mieux pour Fueros. Il se releva mais resta assis sur le lit. Les feuilles qu'il avaient pris la veille avait de l'effet, dis donc ! Au dehors, il pleuvait encore. C'était une pluie fine mais intense et il faisait assez froid dans l'hôtel.

ça va mieux, merci.

Fueros se pencha en avant pour farfouiller dans sa sacoche. Il en sortit une montre en cuivre vieille de dix ans et quelques autres feuilles. La migraine l'avait repris depuis qu'il s'était réveillé? C'était comme ça à chaque grosse apparition du démon, il avait besoin de cette drogue pour éviter une migraine dantesque. Le plus dure était d'arrêter de consommer de cette plante. Comme toutes les drogues, elle rendait dépendant et Fueros avaient déjà réussi, mais avec beaucoup de difficultés à s'arrêter. Il regarda sa montre. Il étaient cinq heure et quart. Il ingurgita les feuilles.

*mais sans ça, je ne peut pas arrêter la migraine. Alors quitte à devenir fou, que se soit dans longtemps.*

Il se leva. Il faisait froid dans la petite auberge. Dehors, il pleuvait toujours. Fueros eut une pensée défaitiste.

*comment un drogué pourrait il aider quelqu'un à retrouver sa mémoire. Il y a de l'ironie dans tout ça.*

Il marcha jusqu'à la cheminée. Quelque buche étaient empilée sur le coté de la cheminée. Fueros en prit trois et les jeta dans la cheminée.

ça ne te dérange pas si j'allume un feu ?

Il se sentait un peu honteux vis à vis de Viall. Il avait peur de perdre sa confiance.

Viall se retourna sans se lever, ce qui donnait un effet assez... carpète. Mais, hey, oh, elle avait combattu un démon, attaqué ce qu'elle avait de plus proche d'un ami, retrouvé une partie de ses souvenirs, donc elle était fatiguée. Non, pas fatiguée. Crevée. Faut pas trop en demander.

Bref. Donc, elle se retourna.

Euh, non. Y fait frisquet.

Ou comment dire n'importe quoi quand on sait pas quoi sortir. Mais bon, elle allait pas commencer avec " HEY tu sais qui qui que c'est qui a carbonisé notre village ? C'est ton démon ? Tu pense quoi de ce que je t'ai dit ?" Quoique, la dernière phrase était pas mal.

Mais avant, bouffaille. En un effort surhumain, Vivi se leva, et descendit chercher à manger. Le bouillon, ça aide, mais ça tient pas au corps. Sans déranger les habitants, elle se dirigea vers la cuisine. Là, elle cuisina ( NON, SANS BLAGUE ? ). Elle fit de la soupe accompagnée de roti d'on ne sait quoi.

Elle avait toujours su cuisiner. Surement un truc qui lui était resté après la destruction de son village. Bah, au moins, c'était bon.

Elle remonta avec un plateau qu'elle posa à terre, entre elle et Fufu. Elle se laissa tomber terre et prit son bol.

Bon, c'est mieux qu'un bouillon, mais c'est pas génial.

Bien sûr, elle ne dit pas qu'elle avait cuisiné, ça faisait trop femme au foyer. Pis quoi encore ?

Elle commença à boire avec un sourire. Repas = Discute ! Bon, maintenant, comment faire pour pas le brusquer...

Tout à l'heure, t'es parti sans rien dire, à cause du démon... Tu avais quelque chose à dire ?

L'art et la manière de brusquer les gens, en 2 leçon, par Viall. Naon mais oh, l'était franche, pouvait pas trop faire autrement. Maintenant, l'autre zozo n'avait pas le choix, fallait bien qu'ils en parlent...

Le feu flamboyait avec une extrême vivacité. C'était du bon bois, à ça il était vraiment pas pourri, bien au contraire. Ce devait être du chêne. Ca partait vite le chêne.

Fueros regardait le feu paisiblement et très absorber lorsque l'arrivée de Viall avec le "repas" le sorti de ses pensées.

Ah enfin un repas solide !

Bon, ce n'était pas un repas trois étoiles dans un restaurant gastronomique mais c'était quand même assez sympathique et surtout, ils mangeraient à leur faim.

Quand vient l'heure, inévitable, des confessions, Fueros se redressa légèrement et pris une mine sérieuse qui ne lui ressemblait pas du tout. Voyant que bien au contraire il tournait en comique, il reprit un air naturel.

C'est que, comme tu l'as vu il y a quelques instant, le démon se manifeste à des moment aléatoires. Mais pas tant que ça en fait. C'est compliqué. Il faut un "choc" psychologique assez violent pour qu'il réagisse. Et encore, là, il ne se manifeste pas à tout moment, ce qui rend ceci partiellement aléatoire.

bon, c'était un discours un peu voir totalement ennuyeux mais au moins, il s'était lancé et il avait parlé.

C'est pourquoi il est probable que ce soit moi qui t'ai blesser.

Comment casser l'ambiance ? Fueros avait trouvé la solution magistralement. Enfin, Viall voulait qu'il parle et bien c'était fait.

Viall haussa un sourcil. Interieurement, voyons, elle n'y arrivait pas réellement. Trop d'année d'entrainement. Hihium ( Hum en français ).

Euh, toi, je pense pas, je t'aurais reconnu. Ton démon, ça, c'est possible. T'es coupable de rien, niet, nada.

Ou comment essayer de reconforter quelqu'un maladroitement. Quoi ? Fallait le prendre dans ses bras et pleurer ? Beurk pitié, c'est quoi tout ce sentimentalisme ? Elle se leva timidement, se mit en face de lui...et lui tapota l'épaule en souriant. Hey, on parle de Viall là, vous vous attendiez à quoi ?

Je ne te reproche rien. Parcontre, ton coloc, lui, il m'a foutu en rogne. T'as pas une idée de comment faire pour le virer ?

C'est qu'il commençait à l'inquiéter, son pote. Elle n'avait pas envie qu'il meure, son Fufu... L'était sympa. Pis il lui avait sauvé la vie, et pas qu'une fois. En bref, elle s'en souciait.

[ Dzolée je peux pas écrire plus, j'ai quelques petits trucs à faire. ]

[Pas grave.Moi aussi je peut pas faire un gros truc ma sœur veut l'ordi]

Si j'avais trouvé un moyen je l'aurai déjà fait.

Fueros se releva ayant fini de manger. Dans la cheminée, le feu continuait de réchauffer la chambre, paraissant ne pas faiblir d'une flammèche. Fueros regarda l'heure à sa montre. Huit heure du matin. Une bonne heure pour manger dites donc. Mais au moins, ils étaient rassasié.

Fueros sorti de nouveau sa carte et l'observa. Ils étaient à quelques jours de marche de leur village si il prenaient le chemin le plus court.

Il la rangea ainsi que tout le reste. Il fallait partir à présent, bien que ces gens paraissait amical, il ne fallait pas oublier qu'ils étaient en territoire gobelin et donc qu'il y avait un certain danger. Il se tourna vers Viall et lui dit :

Alors, on y va ?

Il était assez presser de partir car son premier contact avec les gobelin ne s'était pas passer sous de bonnes hospices, on pouvait le dire.

Viall sourit. Fueros. Fueros, toujours en vadrouille. Bah, si il n'était comme ça, elle ne resterait pas avec lui. Au fait, ça faisait u n bout de temps qu'elle l'accompagnait...En fait, c'était la première fois qu'elle restait aux côtés de quelqu'un aussi longtemps. Cool. Record.

Bref. Elle se leva et hocha la tête. Pas besoin de dire où aller. Ils avaient des choses à faire.

Viall regarda par la fenêtre. Elle était si proche...Bientôt, oui, bientôt, elle se souviendrait. Et pourrait enfin vivre. Sans fuir, sans se cacher. Vivre.

Qu'est-ce qu'on attend ?

[ Un peu cliché, un peu pourrave, mais je dois y aller. J'ai ma chambre à ranger T_T ]

[juste un peu ^^]

Viall avait l'air un peu déçu. Pourtant, c'est elle qui voulait revoir leur village. Bon, ça intéressait un peu Fueros, c'est sur, mais dans le fond, Viall paraissait la plus enthousiasme.

*Au fond on a un caractère très différent. Elle aime plutôt rester à un endroit précis on dirait.*

Enfin, il était sur qu'elle voulait quand même retourner au village. Là bas, elle ferait ce qu'elle voudrait.
Il descendit les escalier, sa sacoche au bras, et passa devant le comptoir. Là, le patron était en train de somnoler.

*De toute façon j'ai déjà régler la somme. Laissons le dormir.*

Il sortit donc, laissant là l'auberge et allant droit vers leur village. En espérant qu'ils ne rencontreraient personne d'hostile sur le chemin, pour une fois ils pourraient peut être faire un bout de chemin tranquille.