La fuite de Mistouffle...

Puis Mistouffle traîna la pauvre enfant jusqu'à la forêt des gobelins mais quand Ako le réalisa, il était trop tard. Elle eut une vision, elle se faisait attaquer par ces horribles créatures. Bien sûr, ses visions étaient utiles mais elle ne pouvait pas se défendre, elle ne savait pas se battre. Malgrès cela, elle continua à suivre le chat. Il commençait à faire nuit. Elle trébucha sur la racine d'un grand arbre et s'étala de tout son long sur le sol. Elle s'était ouvert le genoux et était bléssée à d'autres endroits. Elle tenta de se relever mais n'y parvint pas. Il fallait impérativement retrouver le chat. Un bruit retentit dans le buisson à quelques metres de l'enfant.

Mistouffle, c'est toi?

Elle commençait à paniquer, premier sentiment humain qu'elle éprouvait pour la première fois. C'était étrange et très désagréable. Non ce n'était pas un gobelin, ils l'attaqueraient quand le soleil aurait totalement disparu, ce qui n'était pas encore le cas. Elle ne savait pas ce que c'était et répéta sa question de sa petite voix tremblante.

Viall apparut, une pomme à moitié croquée dans la main, un morceau dans la bouche. Elle chercha qui avait parlé, uis baissa les yeux et vit Ako. L'humaine prit le temps de finir sa bouchée, pui avala et dit d'un ton joyeux, les cheveux agités par le vent et donc devant ses yeux :

Hello toi ! J'pensais pas te retrouver ici^^

Viall se pencha en avant, la pomme étant allée dire bijour au sol, les main sur les genoux. Un sourire sur les lèvres, ses graaaaaands yeux rieurs, la tête penchée sur le côté.

On peux savoir ce que tu fais ici à cette heure ? C'est pas un endroit sur pour toi...

Ako fut rassurée de voir Viall. Pendant un instant, elle avait vraiment eu peur, de rencontrer dieu sait quelle créature. Elle commençait à se mettre debout quand une forte douleur au genou l'en empêcha. Elle se reposerait 5 minutes et après...elle se souvint soudainement de la raison pour laquelle elle était ici. Mistoufle ne l'attendrait pas. Elle fit une nouvelle tentative et réussit non sans difficultés à se relever.

En fait, le chat de mon maître s'est enfuit, je dois absolument le retrouver avant que mon maître rentre. Je vais continuer mes recherches puis je me ferais attaquer par des gobelins et je ne pourrais même plus servir mon maître! Je ne suis qu'une incapable, mon incompétense est impardonable.

Oui il fallait qu'elle y aille mais elle avait mal. Tant pis, elle devait retrouver Mistoufle avant de se faire attaquer. Viall devait ne rien comprendre à ce qu'elle disait.

Veuillez m'excuser, je reviens quand j'aurais trouvé le chat.

Malgrès son anxiété, elle restait polie et serviable. Elle n'était pas partie, elle réfléchissait à l'endroit ou Mistoufle avait pu partir. Maintenant il avait pris de l'avance, il serait plus difficile de la retrouver.

Viall sourit d'un air mystérieux.

Un chat, dis-tu ? J'en ai vu un passer près de moi tout à l'heure... Et si on l'appatait ?

Tout en parlant, Viall avait sortit d'un de ses poche un flacon de lait, qu'elle tendit à Ako.

Cadeau. Oh, tu t'es fait mal ? Tu veux que je t'aide ?

Souriante, toujours, Viall s'agenouilla.

Ako se mit à rougir quand Viall s'agenouilla. La situation était embarassante.

Je vais très bien merci! Je reviens.

Puis Ako partit avant que Viall n'ait pu faire quoi que ce soit. Elle s'avançait dans la forêt. Elle entendit les miaulements de Mistouffle. Elle disposa le flacon par terre et recula de quelques mètres cachée dans les buissons, elle attendait patiemment que Mistouffle arrive. Le chat finit par tomber dans le piège et quand Ako s'approcha de lui, il ne fuit même pas. Il tournait autour du flacon. Elle rangea le flacon dans l'une de ses poches et prit Mistouffle dans ses bras. Le chat cherchait le flacon. Elle retourna voir Viall qui était restée là.

Merci pour le flacon! Je vous doit un service, car vous m'en avez rendu un énorme. Qu'est ce que je peux faire pour vous? Ne me dites pas rien car tout le monde a besoin de quelque chose et après avoir ramené ce chat, je serais à votre disposition.

Viall éclata de rire. Un rire franc, un rire qui fait sourire. Les larmes aux yeux ( de joie ), elle tapota la tête d'Ako.

Bah, j'ai vraiment rien fait, et puis, je l'ai chipé, ce flacon^^ Je me suffit à moi même, merci. Bon, toi, rentre vite, les gobelins vont arriver dès que le solei sera couché.

Sans même dire aurevoir, Viall partit en marchant, un sourire aux lèvres. Avant de disparaître derrière les arbres, elle fit un petit signe de la main pour Ako. Puis elle ne fut plus là.