La cachette

Après avoir quitté Felwood, Viall avait décidé d'enmener Fueros à sa cachette. C'était l'endroit où elle entreposait toutes les raretés qu'elle trouvait. Elle avait là-bas des choses qui leur seraient peut-être utiles...
Quand ils arrivèrent devant l'entrée des mines, Viall se retourna et fixa Fueros d'un air contrarié.

Bon, avant tout, il y a quelques règles à respecter. Tu es la première personne que j'amène ici, alors t'étonne pas du bazar. Alors, d'abord, tu ne touche à rien, RIEN sans mon autorisation. Deuxièmement, tu t'asseois pas sur mes objets. Et surtout, il y a une salle ferée par une porte dans laquelle tu ne dois pas entrer. De plus, je compte sur toi pour ne reveler à personne où se situe cet endroit. On est d'accord ?

Fueros était intrigué par tant de mystères et de consignes. Mais après tout ce la devait être normal à cause de toutes les raretés qui devrai y être entreposées.

d'accord, j'accepte. lui dit Fueros. Je suis honorés d'être le premier à y entrer. dit il avec une grimace.

Fueros commençait à imaginer ce que pouvait être une cachette servant à entreposer des raretés. Il n'y arrivait pas vraiment, ayant peut d'expériences dans le domaine. Après tout, il verrai bien tôt ou tard à quoi cela ressemble.

Viall hocha la tête, satisfaite. Elle enmena Fueros dans les mines, à travers de nombreuses galeries. Le chemin était assez compliqué. Enfin, ils arrivèrent dans un cul-de sac. Viall s'approcha du mur et appuya à un endroit donné. Une porte en pierre s'ouvrit. Le duo entra donc.

C'était une grotte immense, au plafond sombre. Sur le sol étaient entassés de nombreux trésors : épées, dagues, clés...Tout ce qui ressemblait de loin ou de près à une rareté était entreposé là. Au fod de la caverne, il y avait une porte en bois.

Viall s'avança et ouvrit la porte. Avant d'entrer, elle dit à Fueros :

Touche avec les yeux. Si tu vois quelque chose d'utile que tu veux prendre, tu n'y touche pas. On verra ça après.

Elle referma la porte.

Fueros entra avec Viall dans la grotte. Là il fut tellement ébloui par tout cela qu'il fit quelques pas en arrières. Tout semblait briller dans cette véritable caverne d'Ali Baba. Des objets les plus utiles aux moins utiles, des plus fragiles au plus solides, des plus sublimes aux plus sobres... Bref Fueros croyait que tout les objets du mondes était entreposés là. Elle lui dit de toucher avec les yeux. Fueros ne comptait pas toucher le moindre de ces objets, tellement cela l'impressionnait. Il n'avait jamais vu autant d'objets rassemblés depuis le pillage d'une ville auquel il avait participé quand il était dans l'armée. La seule différence, c'est que Viall avait surement amassé tout ces objet sans faire de massacres. Elle avait peut être tuer une deux personne mais avait probablement volé la plupart du temps.

Je ne compte pas prendre quelque chose. Par contre je voudrai laisser un objet ici si ça ne dérange pas. Tu veut bien ? demanda Fueros.

Viall lui cria de derrière la porte interdite.

Si tu veut, mais compte pas sur moi pour te le rendre !

Viall se trouvait dans une espèce de chambre. Un gigantesque coussin brodé d'or lui servait de lit. Après avoir verouillé la porte, Viall s'affala dessus. Là, elle prit une fiole. Elle souleva son haut de quelques centimètres. La plaie sur son ventre cicatrisait bien, ce n'était pas ça qui la préoccupait. Viall tordit le coup pour regarder le bas de son dos. Il y avait une grande cicatrice rouge sang qui la brulait. Elle l'avait depuis le jour où elle s'était "réveillée". Aucune idée d'où ca pouvait venir. Bizarement, ça n'avait pas guéri. Viall était obligée de mettre de la crème dessus pour apaiser la douleur...

Après un moment, Viall ressortit. Elle observa Fueros

Fueros ne savait pas si elle plaisantait ou si elle était sérieuse quand elle disait qu'elle ne lui rendrai pas. Tout ce qu'il savait c'était que cette endroit était un endroit sure. Au pire, si elle ne voulait vraiment pas le lui rendre, il n'aurait qu'à la menacer. Mais il espérait vraiment ne pas avoir à le faire. Il fouilla dans sa sacoche et en sorti l'anneau que sa mère lui avait donner avant de mourir. Il savait qu'il avait un pouvoir mais il ne savait pas lequel et en conséquence n'avait jamais put l'activer. Il vit que Viall l'observait et lui donna des explications.

C'est ma mère qui m'a donné cet anneau. Il parait qu'il a un pouvoir magique très puissant mais je ne sait pas lequel c'est. Puis je te faire assez confiance pour te le confier ? demanda Fueros à Viall.

Fueros ne connaissait Viall que depuis peu et même si l'entraide avait crée un fort lien d'amitié entre eux deux, il ne savait pas si il devait vraiment lui faire confiance.

Viall croisa les bras et s'adossa au mur de la caverne.

C'est à toi de voir. Tu peux être sûr que personne ne va y toucher.

Viall ne savait pas si elle devait considerer Fueros comme un ami. Elle l'apreciait, le respectait, oui. Mais elle ne voulait se lier avec personne. Pour le moment, elle accompagnait Fueros. Plus tard, qui sait ? Peut-être allaient-ils être ennemis un jour. Viall se dt que si ça devait arriver...elle serait triste. Fueros l'avait bien aidée, et avait été plutôt gentil...

Fueros savait que son objet avait de la valeur. Même si c'était le seul objet qui lui était rester de sa mère, il se devait de le confier à Viall. Après tout, ils avaient combattu ensemble et elle lui avait sauvé la vie. Il espérait vraiment qu'elle ne trahirai pas la confiance que Fueros avait en elle à ce moment.

Je choisi de te faire confiance. dit Fueros. pourrai tu lui donner un des endroits les plus sure de ta cachette ?


Il donna l'anneau à Viall et attendit.

Viall fit tourner l'anneau, l'observa sous toutes les coutures, puis le mit à son doigt. Aucune réaction. Tout en observant l'objet, elle répondit à Fueros.

Humpf, rien n'est jamais sûr. Si un nain intelligent passe ( et il en passe pas des masses ), il verra la porte sans problème. Ils sont doués pour ces trucs là. Et même si ma porte en bois à une clef, elle ne résistera pas à un bon coups de marteau.

Viall fixait l'anneau à son doigt.

Il est très beau. Mais tu es sûr qu'il a un pouvoir ?

Fueros regarda Viall observer son anneau sous tous les angles. Il la laissa faire et lui répondit.

Ce n'est pas grave, je croit que c'est un des endroits les plus sures que je n'ai jamais vu. Oui je suis sur qu'il a un pouvoir. Quand j'éraie dans la montagne avant de rencontrer l'ermite, je suis tomber du haut d'une falaise. La chute aurai été mortelle pour n'importe qui mais moi je portait cette anneau et je n'ai pas été tuer. Expliqua Fueros. Bon si tu le rangeai pour que je puisse commencer à t'aider à retrouver la mémoire ? proposa Fueros à Viall.

En attendant la réponse de Viall, Fueros s'assit dans un coin de la pièce. Il s'adossa contre un coffre et sorti une couverture de sa sacoche. Il faisait froid ici et ce n'était pas très confortable. Mais au moins ici, personne n'irai les embêter. A part peut être un nain un peu aventurier mais si il y en avait un qui arriverait ici, il serai bien reçu.

Viall regarda Fueros sans rien dire. Elle se dirigea vers la porte en bois.

Puisqu'on est là, autant se reposer. Tu peux dormir sur tes deux oreilles : la porte fera un boucan d'enfer si quelqu'un tente d'entrer. A demain !

Elle entra dans la pièce. Là, elle déposa l'anneau dans un coffre contenant de nombreux bijoux précieux. Ensuite, Viall sauta sur le coussin, se roula en boule comme un chat et s'endormit.

Fueros dormit à même le sol. Il dormit d'un sommeil tranquille et sans rêves. Il se reveilla très tôt le matin. Ou plutôt fut réveillé. En effet, il sentit un grattement dans son dos. Le grattement se fit de plus en plus désagréable au point que Fueros se leva précipitamment et gigota dans tout les sens pour essayer de retirer ce qui le grattait. Il y arriva quelques secondes plus tard et vit que c'était une limace qui lui avait causé ce réveille spontané. La situation ne manquait pas de comique. Fueros jeta négligemment ce trouble fête et parla tout haut sans le savoir.

Je sais que c'est pas la petite bête qui mange la grosse mais là il y a des limites.

Il s'aperçut qu'il parlait tout haut et se tut de peur de réveiller Viall. Il se réinstalla sur le sol et se rendormit, espérant ne pas avoir réveiller Viall.

La porte s'ouvrit sur une tête ensomeillée.

C'est pas bientôt fini ce raffut ?

Viall se frotta les yeux en marmonnant.

Pas possible ça, pas moyen de dormir...

Un baillement. La jeune fille s'étira, et se rendit compte que ce qui l'avait réveillé, Fueros, dormait comme un bienheureux. Plissant les yeux, elle s'approcha et lui envoya des coups de pieds. Pas forts, non, juste histoire de le secouer.

DEBOUT LA DEDANS !! Non mais c'est quoi cette marmotte ? DEBOUT !

[C'est fait exprès la limace ? XD]

[Un peu XD demain je me casse sur la cote Atlantique !!!]

Fueros dormait à poings fermés quand il fut réveillé par Viall. Il ne senti pas tout de suite les coups de pied de Viall mais lorsque, par mégarde, un de ses coups de pied atteint sa blessure au bras, il ressenti une vive douleur. Il se releva brusquement en poussant un gémissement de douleur. Il regarda si la plaie ne s'était pas réouverte. A première vu, ce n'était pas le cas.

Il y a de moins rudes manières de réveiller quelqu'un ! plaisanta Fueros.

Fueros commença à ranger ses affaires dans sa sacoche. Il n'avait pas faim mais il faudrait bien qu'ils mangent à un moment ou à un autre. Il ne lui restait plus de baie, il avait juste de quoi boire dans sa gourde. Il sorti son épée et fit quelques exercices matinaux avec, comme il en avait l'habitude. Vers la fin de la matinée, la faim commença à se faire ressentir.

As tu quelque chose à manger ou faut il que je ressorte pour aller chercher de la nourriture ? Demanda Fueros.

Les quelques baies qu'il avait mangé auparavant n'avait pas suffit à apaiser sa faim. Il ne s'en était pas plein, ayant déjà d'autres problèmes, mais maintenant qu'il était dans un lieu sur, il pouvait penser aux choses secondaires.

A moins que tu ne veuille manger de l'or, de l'argent ou du roc...Nan, j'ai rien à manger.

Viall rangeait sa cavernes d'Ali Baba. Chaque chose avait sa place : les épées ici, les coupes là, les médailles dans le coffre... Soudain, elle tomba sur un cadre contenant un dessin. Viall sourit, l'air rêveur, et le posa délicatement sur un meuble. Puis elle se tourna vers son invité.

On peut passer par les sortie de secours. Elle donne sur un verger.

Ok pas de problèmes. dit Fueros. J'ai l'estomac fragile en ce moment alors pour l'or ce sera non je crois.

Fueros pris son épée. C'était bête car il ne rencontrerai surement personne mais c'était pour lui un réconfort de l'avoir. Il la glissa dans son fourreau et attacha celui ci à sa ceinture. Il regarda encore une fois tous les trésors entreposaient ici. Ils étaient tous propres et biens rangés. Viall devait vraiment y tenir. Fueros pensa que son anneau serait en sureté dans cette caverne. Il prit sa sacoche et attendit bien sagement que Viall lui montre le chemin.

Viall se tourna vers un mur. Qui en fait n'en était pas un. Viall le poussa, et il pivota sans problème, ouverture vers l'extérieur. Viall sourit à Fueros.

Il m'a fallu du temps pour peindre ce carton de la bonne couleur.

Viall mima une courbette en indiquant la sortie. Deerière le mur, des orangés étaient alignés proprement. Les fruits étaient énormes.

Après vous, monseigneur, ces oranges vous attendent^^

[KekKu-edit-powaaaa > Groumpf les ligneeees ><' Nan mais... A peine revennue c'est le souk X3...]
[ Ouin désolééééééée T_T]

En effet cela a dut prendre un temps fou. On dirai vraiment une parti du mur. dit Fueros.

Avant que Viall ne le lui dise, Fueros n'avait pas remarqué cette dissimulation. Décidément, plus Fueros en apprenait sur cette cachette, plus son aspect mystérieux le surprenait. Fueros marcha d'un air hautain pour plaisanter.

Pas la peine de m'en prier ! Plaisanta t-il comme il le faisait étant enfant.

Il commença alors à cueillir des oranges jusqu'à ce que sa sacoche sois pleine à ras bord.

Nous avons pas mal de provisions je croit ! déclara Fueros.

Oui, on a de quoi s'écoeurer pour un bout de temps^^ Mais ils faudrait se dépecher, si on nous surprend, le propriétaire va encore me remonter les bretelles.

Viall découpa une orange avec un poignard piqué à un passant dans la ville précédente. Elle prit un orceau et aspira le jus. Elle aussi prit des provisions ; Bientôt, sa sacoche fut remplie d'oranges. N'ayant plus rien à faire, elle demanda :

Où que l'on va, maintenant ? Je te suis, de toute manière.

Viall prit dans ses affaires une pince dorée avec laquelle elle entortilla ses longs cheveux. Comme ça, ses mèches ne la generaient plus.

Fueros décrocha une dernière orange qu'il mangea sur place. Elle n'était pas d'une grande qualité gustative mais en ces temps là il ne fallait pas faire le difficile. Après avoir jeté la peau, il répondit à Viall.

Puisque tu craint la colère du propriétaire, il vaut mieux que l'on regagne la cachette illico. Là bas il faudra décider d'un itinéraire. Je ne connait pas très bien la région donc je pense qu'il vaut mieux ne pas y aller à l'aveuglette. Est ce que tu possède une carte assez récente dans ta cachette ?

Fueros demandait une carte récente car il savait que les quelques guerres qui avait eu lieu ici avaient considérablement changer le paysage et que certains villages avait été entièrement rasés. Et puis il faut surtout dire qu'il ne savait pas vraiment où aller...

Viall fit la moue. Les cartes n'avaient aucune valeurs à ses yeux. Elle préférait se laisser porter là où les chemins la menait. Mais si l'autre coco voulait une carte...

Je vais t'en trouver une. Je n'en ai pas, mais je parie que le marchand du coin pourra m'aider.

Bien evidemment, Viall comptait voler la carte. Que ça plaise à Fueros ou non. Elle se dirigea vers le mur qui faisait le tour de la propriété.

Tu connais le chemin. Les règles n'ont pas changé. Si un seul de mes objet n'est pas à sa place...

Viall ne finit pas sa phrase, sûre d'avoir été assez claire.

Fueros comprit. Toujours les mêmes menaces.

Ne t'inquiète pas, je sais ce qui m'arrivera et je ne compte pas prendre un tel risque ! ironisa Fueros.

Il prit le chemin qu'ils avaient emprunté pour venir jusqu'ici en sens inverse pour rentrer à la cachette. Une fois arrivé, il tassa un peu les oranges dans son sac de manière à garder un peu d'espace dans sa sacoche. Ensuite il s'assit et lu un de ses livre. Mais au bout de cinq minute, il ne put s'empêcher d'aller observer de plus près certains objets.

*Tant pis si Viall s'en aperçois. Elle n'a pas à me prendre pour un voleur après tout qui est ce qui vole le plus entre nous deux ? Si on doit faire de la route ensemble il vaut mieux qu'on ai confiance l'un en l'autre.* se dit Fueros.

Et puis la tentation était grande et Fueros pensait que Viall en aurai fait autant. Après avoir inspecté tout les objets qui l'intéressait, Fueros les remit soigneusement en place et alla s'assoir en attendant le retour de Viall.

Alors que Fueros repartait, Viall alla au magasin le plus proche. Elle en ressorit tout sourire, une carte dans la main. La jeune fille reprit le chemin de sa caverne aux trésors. Là, une désagréble sensation l'envahit. Quelque chose...de bizarre. Tout à coup, une épée attira son attention.

*Pourquoi la pointe est-elle vers là ? Quelqu'un va marcher dessus ! ...Une seconde...*

FUEROS !!!

Viall hurla dans la grotte.

Fueros sursauta en entendant Viall crier. Visiblement le fait qu'il avait touché une épée lui valait le sermon. Fueros se releva tranquilement et dit:

Si tu continue de crier comme ça, ta cachette ne sera plus secrète très longtemps. Oui d'accord j'ai regarder et légèrement déplacés certain objet que je n'ai pas remis parfaitement en place mais je suis sur qu'à ma place tu aurai fait pareil. Et puis si tu n'a pas confiance en moi, tu peut fouiller ma sacoche, tu peut ne pas me lâcher d'une semelle quand je suis dans la grotte et tu peut même me faire dormir dehors la nuit !

Il avait fini sa phrase en criant presque. Jusqu'à présent personne ne lui avait vraiment fait confiance et cela l'attristait plus qu'autre chose. Alors, il prit sa sacoche et sorti faire un tour pour se calmer. Il marcha un peu et s'assit sur un tronc d'arbre en regardant couler un ruisseau. Le bruit de l'eau le calma un peu et il faillit même s'endormir. Il sorti une orange de sa sacoche et la mangea tranquillement. Il ne savait pas si il devait revenir de suite à la cachette. Il avait peut être été un peu dur avec Viall et il commençait à le regretter un peu. Finalement il reparti vers la cachette en décidant de faire un détour par le marchand.